LES MACHINES

 

fig 1

Modèle d'une presse à injecter

 

Description d'une presse à injecter

 

fig 2

1. Plateau arrière fixe

2. Colonnes de guidage

3. Plateau mobile de fermeture

4. Plateau fixe d'injection

5. Cylindre chauffant d'injection

6. Trémie

7. Groupe d'injection

8. Organe de fermeture (genouillère ou vérin)

9. Tableau de commande

10. Bâti

11. Groupe hydraulique

 

Une presse à injecter comporte trois grands ensembles

· Le bâti

· Le bloc de fermeture, verrouillage

· L'unité de plastification

· Le groupe d'injection

· Les buses et les vis

 

 

Le bâti

C'est ce qui supporte l'ensemble des organes nécessaires au bon fonctionnement de la presse, ( moteur électrique, pompe hydraulique, réservoir d'huile, les canalisations, tous les électro-vannes et les distributeurs). Le bâti est de construction mécano-soudée. Il supporte également le bloc de fermeture ainsi que l'unité de plastification. Il existe plusieurs sortes de bâti , soit horizontale, verticale, ou en équerre .

SITUATION DANS LE PLAN HORIZONTALE

 

Ce type de presse est encore appelé en ligne. L'encombrement au sol est très important, mais cela facilite l'accès à tous les organnes. Cela facilite également la mise en place du moule avec un palan. L'éjection des pièces peut-être automatisée. Les cadences de travail sont très élevées.

SITUATION DANS LE PLAN VERTICALE

 

Cette situation donne à la presse un flaible encombrement au sol, mais la hauteur est gênante pour l'alimentation en matière. la stabilité laisse à désirer, du fait de la flaible surfarce au sol. L'automatisation n'est pas aisée, car l'éjection des pièces est généralement manuelle. Elle garde tout son intérêt, dans le moulage de pièces avec insert.

SITUATION DANS LE PLAN D'EQUERRE

 

Très accessible, vue son architecture, l'injection se fait dans le plan de joint du moule. Les cadences sont très élevées. L'ensemble d'injection est réglable longitudilalement et transversalement.

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Le bloc de fermeture, verrouillage

fig 3

 

 

GENERALITE

 

 

Cet ensemble permet la fermeture et le verrouillage de la partie mobile du moule, sur la partie fixe. Devant résister à la pression d'injection, sa conception est très importante. Son fonctionnement peut-être mécanique, hydraulique, ou mixte.

 

FERMETURE MECANIQUE

 

Bien que les mouvements sont assurés par un vérin, elle est appelée mécanique, car l'effort de vérrouillage est assuré par les genouilléres (voir fig 1). Sur certaine presse, lorsque le point d'alignement est dépassé, on peut couper la pression dans le vérin et l'ensemble reste stable.

 

FERMETURE HYDRAULIQUE

 

Ce type de fermeture ne fait appel à aucun mouvement mécanique. Ceux-ci sont réalisés par des mouvements hydraulique à l'aide d'un gros vérin central qui a pour but de faire l'approche du plateau mobile jusqu'au plateau fixe , et d'un vérin plus petit qui assure le verrouillage dans la phase final de la fermeture.

 

FERMETURE MIXTE

 

Ce procédé est un compromis entre la fermeture hydraulique et la fermeture mécanique. En effet, les mouvements d'ouverture et de fermeture se font uniquement par des genouilléres, tandis que le vérrouillage est assuré par un ou des vérins hydraulique.

CARACTERISTIQUES PRINCIPALE

 

 

FORCE DE FERMETURE

 

La force de fermeture est la force nécessaire pour maintenir le moule fermé lors de l'injection. Cette force est calculée par rapport à la pression exercée dans le moule pendant l'injection . Elle doit être supérieur à la pression d'injection. Il est obligatoire d'exercer un verrouillages du moule, sinon lors de l'injection, il se produit une ouverture et du toilage sur les piéces.

NOTE :

La pression de verrouillage doit-être de 20 à 25% supérieur à la pression d'injection.

 

COURSE DE FERMETURE OU D'OUVERTURE

Elle conditionne la profondeur maximale des pièces moulables. La course d'ouverture doit être au moins égale au double de cette profondeur. La course de fermeture peut-être réglable en vue d'obtenir un gain sur le temps d'ouverture lorsque les pièces produites sont peu profondes.

 

PASSAGE ENTRE COLONNES

Il détermine la largeur maximale du moule exploitable, à moins d'équiper la presse avec une colonne démontable, solution devenue assez courante.

 

DIMENSIONS DES PLATEAUX

Elles fixent les valeurs extrêmes possibles pour l'une des dimensions transversales du moule.

 

EPAISSEUR DE MOULE MINIMALE

Il est inutile d'obtenir une fermeture complète des plateaux lorsqu'aucun moule n'est monté dessus. La distance entre plateaux en position moule fermée, représente alors le moule d'épaisseur minimale exploitable.

 

EPAISSEUR DE MOULE MAXIMALE

si l'on veut conserver, pour la course d'ouverture de la presse , la valeur maximale possible en utilisant un moule plus épais que le moule minimal ( cas fréquent), il est nécessaire de prévoir un réglage permettant de reculer le plateau mobile par rapport à la position correspondant à celle du serrage minimal. Ce réglage, ajouté à l'épaisseur du moule minimal, donne l'épaisseur maximale de moule possible dans ces conditions.

 

SURFACE FRONTALE OU SURFACE PROJETEE

C'est la projection de la matière sur la surface totale des empreintes, y compris la surface des canaux d'alimentation ramenée sur un plan.

 

 

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L'unité de plastification

 

fig 4

Modèle d'un groupe d'injection

7. Partie fixe du moule

8. Plateau fixe

9. Buse d'injection

10. Colliers chauffant du pot d'injection

11. Pot d'injection

12. Vis d'injection

13. Trémie

14. Système d'entraînement de la vis

Sous cette désignation on comprend la partie de l'unité d'injection, qui est en contact direct avec la matière plastique à transformer. L'unité de plastification a comme tâche, de faire fondre la matière plastique, de la homogénéiser, de la doser et de la transporter dans le moule.

 

L'ALIMENTATION DE MATIERE PLASTIQUE

La matière à transformer est remplie dans la trémie (fig 4.13).Celle-ci est munie d'un dispositif d'arrêt et de vidage.Sous ce dispositif d'arrêt et de vidage se trouve la zone d'alimentation du groupe de plastification. Celle-ci est équipée d'un circuit d'eau, servant à régler la température de cette zone.

 

VIS ET CYLINDRE DE PLASTIFICATION

Le cylindre à vis électriquement chauffé (fig 4.10) est équipé d'une vis universelle à trois zones. (fig 5)

1. Zone d'alimentation

2. Zone de compression

3. Zone de plastification

Avec ces vis, toutes les matières thermoplastiques normales, à l'exception de P.V.C rigide, téflon, par ex., se laissent très facilement transformer.

 

fig 5

 

L'ENTRAINEMENT DE LA VIS

La vis de plastification (fig 4-11) est entraînée directement, c'est à dire sans mécanisme de transmition intermédiaire, à l'aide d'un moteur hydraulique.

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Le groupe d'injection (fig 4)

Le groupe d'injection comprend l'unité de plastification , le vérin d'injection, le groupe d'entraînement de la vis et les éléments additionels, comme dispositif de commande de la buse , vérins d'appui ect..

Toutes ces unités sont montées sur un glissoir. Celui-ci est guidé par des colonnes. Pour les paliers des coussinets demandant peu d'entretien sont utilisés. On Obtient ainsi un guidage du groupe d'injection précis, robuste et avec trés peu d'entretien. Les colonnes de guidage doivent être légèrement huilées seulement aprés le nettoyage hebdomadaire.

Le glissoir peut être déplacé axialement à l'aide de deux vérins d'appui hydrauliques latéraux.Ces vérins produisent également la force, avec laquelle la buse est préssée contre le moule

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Les buses et les vis

fig 6

 

 

A. Buse ouverte

B. Résistance de buse

C. L'avant pot

D. Clapet

E. Siège du clapet

F. Passage de la matière

G. Vis

H. Pointe du clapet

I. Pot d'injection

 

 

LES BUSES DES PRESSES A INJECTER

 

Une buse de presse doit :

-Assurer un contact étanche avec le moule durant l'injection, malgré les fortes pressions mises en oeuvre. La force d'appui buse-moule doit être assez élevée et s'exerce sur des portées sphériques ou tronconiques, rarement planes.

-Présenter une surfarce de contact aussi réduite que possible avec le moule pour réduire le refroidissement de la buse de presse, celui-ci pouvant provoquer la formation d'un bouchon de matière solide. Cela exige, pour bénéficier d'une bonne tenue mécanique, une surface de contact buse-moule dure (un acier traité s'impose). Sur une buse courte, l'apport de chaleur par conductibilité, provenant du cylindre de plastification , s'uffit en général pour maintenir une température de buse satisfaisante. Dans l'éventualité de buses longues il faut prévoir un chauffage d'appoint par résistances électriques (fig 6-B).

-Comporter un canal d'écoulement sans brusque variation de section pertubant le déplacement des couches périphériques de plastique et cause de zone de stagnation pour celui-ci.

-Etre facilement démontable pour procéder à son nettoyage ou permettre l'extration de tout corps étranger freinant ou stoppant l'écoulement.

-Présenter un diamètre de trou de sortie variable selon le volume de matière à débiter lors de chaque injection, et aussi avec la nature de cette matière; plus elle est visqueuse à la température de moulage, plus la pièce moulée est importante, et plus grand doit être l'orifice de buse .

-Lorsque la buse quitte le contact du moule, il ne doit pas y avoir écoulement de matière plastique à l'air libre malgré une certaine détente du volume en fusion non refoulé dans le moule. On élimine de plus en plus ce risque en prévoyant un léger recul de la vis par rapport au cylindre, après suppression du contact buse-moule; l'expansion du plastique se fait alors vers l'intérieur du cylindre, c'est ce que l'on appelle la succion.

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