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Retour aux activités pédagogiques (1999-2000)

Histoire de la viande


  
La viande, toute une histoire !
Il y a deux millions d’années, Lucy notre ancêtre, mangeait déjà la viande de sa chasse. Après avoir consommé du gibier puis du cochon et de la volaille, l’homme s’est mis au boeuf. Longtemps réservée aux plus aisés, la viande est aujourd’hui accessible à tous.
  
De la préhistoire au XXIe siècle, la viande est toujours au menu
... grâce à la chasse, puis à la domestication des animaux de basse-cour, avant que le boeuf de labour, perdant de son utilité aux champs, ne devienne lui aussi comestible.

Grâce au gibier, l’homme progresse
D’abord végétarien, l’homme de la préhistoire s’intéresse vite aux carcasses d’animaux qu’il trouve morts. Pour découper la viande, il apprend à fabriquer des outils et devient un vrai chasseur. Antilopes, rennes, aurochs, ours ou sangliers font le régal de nos ancêtres.
Le produit de sa chasse apporte à l’homme une alimentation plus riche en énergie, en protéines et en fer que les végétaux. Quelques milliers d'années plus tard, mieux nourri, il devient plus grand, plus fort, son cerveau et son intelligence se développent.
De l'australopithèque nous passant à l'homo Erectus puis à l'homo Sapiens sapiens.

On a retrouvé l’auroch. Poilu et muni d’une immense paire de cornes, l’auroch serait l’ancêtre du bovin domestique. Né il y a plusieurs centaines de milliers d’années, il disparaît d’Europe au XVIIe siècle. La race semble perdue lorsque, dans les années 30, deux chercheurs allemands parviennent , par croisements, à obtenir un animal sauvage fauve et aux grandes cornes : l’auroch !
  
Pendant des siècles on mange surtout du gibier, du cochon et de la volaille
Le bovin est principalement utilisé pour le travail des champs. Le cochon est le plus vieux compagnon de l’homme, sa viande est restée longtemps la plus consommée, à la campagne surtout. Il côtoie de près les habitants de la ferme en se nourrissant de leurs déchets. Une fois tué, il régalait à son tour la famille pendant des mois.
Pourquoi des tirelires en forme de cochon ? Parce que les cochons étaient des tirelires vivantes, des caisses d’épargne naturelles. Engraisser un cochon, c’était mettre des sous dans son ventre. D’où les tirelires qu’il faut casser pour récupérer ses économies, à l’image du cochon que l’on finit par sacrifier.
   
Au XIXe siècle, le boeuf passe de la bête de somme au bifteck
La révolution industrielle entraîne la révolution dans nos assiettes. Les machines remplacent les bêtes. Le développement des transports amène la viande en ville. C’est la naissance de la boucherie moderne avec la création d’abattoirs collectifs, de machines frigorifiques et le développement du commerce de gros.
  
Après la quantité, la qualité
La viande est accessible à tous grâce aux progrès techniques, à la génétique et aux rendements de plus en plus élevés de l’agriculture et de l’élevage.

Le consommateur recherche aujourd’hui la qualité mais aussi la diversité, l’innovation, et le “tout prêt” : des produits cuisinés comme des viandes déjà marinées, fourrées, des brochettes déjà épicées, des saveurs exotiques comme des “mix grill tex mex”, des poulets “tandoori” et bien d’autres recettes dépaysantes.
  

Page extraite du site : http://www.toutsurlaviande.com/histoire/histoire1p26_27.htm
  

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