C'est
le symétrique du compresseur, il assure la détente du liquide qui
alimente l'évaporateur.
Après détente
dans lévaporateur, le cycle frigorifique recommence.
Les
organes de détente :
Quoique les
organes de détente soient les composantes du circuit frigorifique
les plus difficiles à comprendre, leur rôle est simple. Il consiste
à contrôler le débit du fluide liquide vers lévaporateur.
les six types principaux dorgane de détente sont :
- le
détendeur manuel,
- le flotteur basse pression,
- le flotteur haute pression,
- le détendeur automatique,
- le détendeur thermostatique,
- le tube capillaire.
Quoique chacun
deux constitue un organe de détente, ils peuvent être combinés
pour répondre à un problème particulier. Il en existe dautres
types, mais leur utilisation étant limitée à des applications spéciales,
nous ne les considérerons pas ici.
Un organe de
détente règle le débit de liquide vers l'évaporateur. Les six principaux
types utilisés sont les suivants :
Le
détendeur manuel :
Comme point
de départ, nous considérerons cet appareil très simple. Ce nest
rien de plus quune vanne manuelle à travers laquelle le liquide
sécoule vers lévaporateur. Le débit est contrôlé par
le degré douverture de la vanne.
Cette vue est
la même que la précédente à une différence près quici nous
avons porté les débits, les pressions et les températures, de façon
à mettre en évidence le fait quune vaporisation partielle
apparaît dans le détendeur. A lentrée de la vanne nous avons
un débit de 5 kg/h de R12 en phase liquide, à la température de
saturation de 40°C et sous une pression absolue de 9,77 kg/cm².
Au passage à travers la vanne la température diminue de 35°C. Il
est évident que la quantité de chaleur correspondante doit être
absorbée. Ceci est obtenu par vaporisation dune partie du
liquide. Dans le cas présent, il entre 5 kg/h de liquide dans la
vanne et il en sort 3,85 kg/h de liquide et 1,15 kg/h de vapeur.
Il a donc fallu vaporiser 22,7 kg de liquide pour assurer le refroidissement
des 77,3% restant, jusquà la température dévaporation.
Cette vaporisation partielle a lieu dans tous les organes de détente
et son importance varie beaucoup suivant les conditions de fonctionnement.
Cette vue représente
lévolution de létat du fluide à son passage dans lorgane
de détente.
Pour toute la
zone située à gauche de la courbe 2 le fluide est à létat
liquide.
Pour la zone
comprise entre les courbes 1 et 2, le fluide est constitué par un
mélange de liquide et de vapeur.
Pour la zone
à droite de la courbe 1, le fluide est à létat gazeux.
Létat
du liquide à lentrée de lorgane de détente est représenté
par le point A, pour lequel la température est de 40°C et sa pression
absolue de 9,77 kg/cm². La détente produit une chute de pression
jusquà 3,69 kg/cm², la température à cette pression étant
égale à 5°C.
Létat
du fluide après la détente est représenté par B, point auquel correspond
un mélange de liquide et de vapeur. Cest la formation de cette
vapeur qui a permis demprunter de la chaleur au liquide restant
et dabaisser ainsi sa température à 5°C.
On peut voir
également comment le pourcentage de 22,7 mentionné précédemment
a été obtenu. La courbe 2 étant la courbe de saturation liquide,
au point C tout le fluide serait à létat liquide à 5°C, lenthalpie
correspondante dans le cas du R12 serait de 101,12 kcal/kg. La courbe
1 étant la courbe de saturation vapeur, au point D tout le fluide
serait à létat de vapeur. Lenthalpie au point D est
de 137,54 kcal/kg.
On peut admettre
en pratique quun organe de détente ne donne pas lieu à des
échanges de chaleur avec lextérieur. Donc lenthalpie
doit rester constante pendant la détente et si elle est de 109,41
kcal/kg, elle est encore de 109,41 kcal/kg au point B.
La quantité
de chaleur susceptible dêtre absorbé entre C et B est de 8,29
kcal/kg. Ces 8,29 kcal/kg, représentés par le segment CB, ont été
utilisés pour refroidir le reste du liquide de 40 à 5°C. La proportion
de liquide vaporisé est donnée par le rapport 8,29/36,42 soit 22,7%.
En réalité les
échanges avec lextérieur ne sont pas nuls, pourtant leur importance
relative est trop faible pour justifier leur prise en considération.
La vaporisation
partielle peut avoir plusieurs causes mais lune des plus importantes
est représenté ici. Il sagit du diagramme précédent, auquel
on a ajouté la droite AB.
Cette droite
met en évidence linfluence dune augmentation du taux
de compression sur le pourcentage de liquide vaporisé pendant la
détente.
Admettons que
nous ayons conservé la même température dévaporation, mais
que nous ayons augmenté la température de condensation.
Cest maintenant
le segment CB qui représente la quantité de liquide vaporisé.
Cette étude
du principe des organes de détente complète celle du cycle frigorifique
entreprise dans les chapitres précédents.
Le cycle complet
est représenté sur ce diagramme enthalpie-température. Comme dans
les diagrammes précédents, le fluide est à létat liquide à
gauche de la courbe 2, à létat de mélange liquide + vapeur
entre les courbes 1 et 2 et à létat gazeux à droite de la
courbe 1.
Soit A le point
représentatif de létat du fluide à lentrée du compresseur.
Les gaz sont comprimés de A à B; à cette compression correspond
une augmentation de température et denthalpie.
La différence
denthalpie entre A et B est égale à léquivalent calorifique
du travail fourni au compresseur par kg de fluide en circulation.
Entre B et C, les gaz sont désurchauffés, cest-à-dire quils
sont refroidis jusquà la température de saturation correspondant
à la pression de condensation.
Entre B1 et
B2 les vapeurs se condensent, elles sont sous-refroidies dans le
condenseur entre B2 et C. La différence denthalpie entre B
et C correspond à la quantité de chaleur à évacuer au condenseur.
Entre C et D
le fluide passe dans lorgane de détente. Malgré la chute simultanée
de température et de pression et le changement partiel détat,
lenthalpie reste constante.
Le cycle se
ferme par DD1 qui représente la quantité de chaleur absorbée par
lévaporateur. Il sagit de chaleur latente puisquil
y a changement détat du fluide.
Entre D1 et
E la chaleur absorbée entraîne une surchauffe des vapeurs avant
leur sortie de lévaporateur en E. La différence denthalpie
entre D et E constitue " leffet frigorifique "
qui correspond à la partie utile du cycle. Une certaine quantité
de chaleur se trouve absorbée entre E et A par la conduite daspiration,
ce qui entraîne une augmentation de la surchauffe.
Ce cycle représente
la base de tout circuit frigorifique à compression et sa bonne compréhension
autorise lanalyse de nimporte quelle installation.
Cette vue représente
lorgane de détente le plus simple.
Il sagit
dun détendeur manuel qui nest rien de plus quun
robinet à soupape, à travers lequel on alimente lévaporateur.
En principe
nimporte quel type de vanne ferait laffaire, mais on
utilise des robinets à pointeau avec filetage fin de la tige, de
façon à obtenir un réglage précis.
Le détendeur
manuel est surtout utilisé sur les installations de forte puissance
pour lesquelles les variations de la charge sont faibles et qui
restent sous surveillance constante.
En résumé
:
Dans le détendeur
manuel les variations de la section de passage, nécessaire du fait
des variations de la charge, doivent s'effectuer à la main.
Le
flotteur basse pression :
Cette vue représente
un flotteur B.P.. Comme son nom lindique, il est inséré côté
basse pression du circuit. Le débit est contrôlé par le niveau de
liquide dans la chambre du flotteur.
Ce type de détendeur
nest utilisé quavec des évaporateurs noyés. Le flotteur
peut être logé, soit dans une chambre séparée montée à proximité.
Dans ce dernier
cas, la chambre doit être mise en communication avec lévaporateur
par deux conduites, lune à la partie supérieure, lautre
à la partie inférieure, de façon à ce que les niveaux soient les
mêmes dans la chambre du flotteur et lévaporateur.
A une augmentation
de la charge, correspond une augmentation du débit de liquide vaporisé,
ce qui entraîne une baisse de niveau. Le flotteur descend et ouvre
lorifice dadmission de liquide sous pression.
A une diminution
de la charge correspond une diminution du débit de liquide vaporisé,
ce qui entraîne une montée du niveau. Le flotteur ferme lorifice
dadmission du liquide.
Cette vue représente
lexécution la plus simple de ce type de flotteur, susceptible
de se présenter sous de nombreuses variantes.
Ce type de détendeur
est considéré comme étant le meilleur pour lalimentation dun
évaporateur noyé. Il constitue un excellent moyen de contrôle du
débit et, du fait de sa simplicité, les incidents de fonctionnement
sont rares. On le rencontre pour lalimentation des évaporateurs
noyés de toutes puissances et quel que soit le fluide frigorigène
employé.
Sur les installations
de forte puissance, il est généralement utilisé comme pilote.
Dans le flotteur
basse pression, l'ouverture de l'orifice est commandée par le niveau
dans l'évaporateur.
Le
flotteur haute pression :
Cette vue représente
un flotteur HP. Comme son nom lindique, il est placé côté
haute pression.
Ce système ne
peut être utilisé que lorsque la charge du circuit en fluide frigorigène
est déterminée de façon précise.
Dès que les
vapeurs sont condensées, elles sécoulent vers la chambre à
flotteur et déterminent une ouverture du pointeau, vers lévaporateur.
Le débit de
liquide est donc égal au débit de vapeurs condensées et il ne peut
pas y avoir accumulation de liquide ailleurs que dans lévaporateur.
Il en résulte quun excès de charge se traduit par un retour
de liquide vers le compresseur et quun défaut de charge entraîne
une alimentation insuffisante de lévaporateur.
On prévoit souvent
une bouteille de séparation à laspiration, destinée à recueillir
lexcédent éventuel de liquide avant son arrivée au compresseur.
Cest le cas en particulier sur les installations fonctionnant
à lammoniac.
Dans le flotteur
haute pression, l'ouverture de l'orifice est commandée par le débit
de vapeur condensée.
Le
détendeur automatique :
Cette vue représente
un détendeur automatique.
Son but est
de maintenir une pression dévaporation constante.
La pression
dévaporation sexerce sur la membrane rappelée par un
ressort antagoniste.
Lorsque la pression
dévaporation augmente, la force appliquée sous la membrane
devient prépondérante par rapport à celle du ressort.
La membrane
se déforme vers le haut, ce qui provoque la fermeture du clapet
dadmission de liquide.
Une diminution
de la pression dévaporation provoque louverture du clapet
et une augmentation du débit de liquide.
Ce détendeur
tend à maintenir une pression dévaporation et donc une température
dévaporation constantes.
Il est important
de remarquer que la réponse à une variation de la charge est à lopposé
de ce quelle devrait être.
En effet, à
une augmentation de la charge correspond une montée de la pression
dévaporation, qui devrait être accompagnée par une augmentation
du débit.
Or nous venons
de voir quà une pression dévaporation plus forte correspond
un débit plus faible.
Ceci permet
de conclure que ce type de détendeur ne peut être utilisé que sur
les circuits dont la charge reste sensiblement constante.
On le rencontre
surtout sur les réfrigérateurs ménagers, les refroidisseurs deau
de faible puissance, etc...
En résumé :
dans le détendeur
automatique, le débit de liquide est réglé par la pression d'évaporation.
Le
détendeur thermostatique :
Avant de parler
du principe du détendeur thermostatique, il nest pas inutile
de revoir ce que lon entend par surchauffe.
Cette vue représente
un évaporateur constitué par un tube lisse et alimenté par un détendeur
à main.
Nous admettrons
que la perte de charge intérieure est négligeable, cest-à-dire
que nous aurons une pression uniforme sur toute la longueur du tube.
Admettons une
faible quantité de liquide, celui-ci se vaporise en empruntant de
la chaleur à lambiance.
La quantité
de fluide étant faible par hypothèse, la vaporisation sera complète
en un certain point du tube, au point A par exemple.
Admettons que
la pression dévaporation soit de 3,69 kg/cm² absolus, ce qui
pour le R12 correspond à une température de saturation de 5°C.
A partir de
A, nous avons de la vapeur qui si elle absorbe de la chaleur, se
surchauffe.
Le degré de
surchauffe ou plus simplement la surchauffe est mesurée par la différence
entre la température réelle de la vapeur et la température de saturation
à la pression considérée.
En B la température
réelle est par exemple de 10°C et donc la surchauffe est de 5°C.
Dans le dernier
coude la température réelle est de 15°C et la surchauffe en ce point
est de 10°C. En C la différence entre la température réelle (20°C)
et la température de saturation 5°C est de 15°C.
Si nous admettons
davantage de fluide, la vaporisation se poursuit jusquen B
par exemple.
La surface déchange
disponible pour la surchauffe ayant diminué, la surchauffe à la
sortie de lévaporateur est plus faible.
En C nous pourrions
avoir une température réelle de 15°C, ce qui correspond à 10°C de
surchauffe.
Lidéal
serait de ne pas avoir du tout de surchauffe à la sortie de lévaporateur,
la vaporisation se poursuivrait alors jusquen C.
Mais, si on
augmente louverture du détendeur à main, la vaporisation ne
sera pas complète en C et on risque denvoyer du liquide vers
le compresseur, ce que lon doit absolument empêcher.
En pratique
les conditions de fonctionnement obtenues avec un détendeur thermostatique
se rapprochent de celles qui sont représentées ici.
On voit que,
sur cette vue, la vaporisation est complète à la hauteur du dernier
coude, ce qui entraîne à la sortie une surchauffe de 5°C.
Du fait des
variations de charge et du temps de réponse du détendeur, on peut
admettre que la surchauffe dans les installations de conditionnement
dair ne doit pas être inférieure à 5°C.
Dans les applications
de réfrigération ou dans certaines applications spéciales, on admet
souvent des surchauffes plus faibles.
Le détendeur
thermostatique, tel que représenté ci-contre est certainement le
plus largement utilisé de tous les organes de détente.
Ce détendeur
règle le débit de fluide en maintenant une surchauffe relativement
constante à la sortie de lévaporateur.
Les pièces les
plus importantes sont repérées sur la figure.
On voit que
les forces qui agissent à la partie inférieure de la membrane sont
la pression dévaporation et la tension du ressort.
Ces forces sont
équilibrées par la pression provenant du bulbe.
Un tel détendeur
thermostatique dans lequel la pression à lentrée de lévaporateur
agit directement sur la membrane est appelé " détendeur
à égalisation interne ".
Cette vue donne
une représentation schématique du détendeur thermostatique, sur
laquelle les forces en présence ont été mise en évidence, soit :
la pression dévaporation et la tension du ressort à la partie
inférieure de la membrane, la pression du bulbe à la partie supérieure.
Si la pression
du bulbe devient prépondérante, la membrane se déforme vers le bas
et le pointeau souvre. Inversement, à une diminution de la
pression dans le train pressostatique correspond une diminution
du débit.
Cette vue donne
un exemple chiffré des pressions et températures.
Le détendeur
thermostatique est réglé pour une surchauffe de 5°C, la membrane
est en équilibre, cest-à-dire que la pression dans le train
pressostatique est égale à la pression dévaporation augmentée
de la tension du ressort.
Le fluide utilisé
est le R12, la pression dévaporation est de 3,69 kg/cm² absolus,
cest la pression qui sexerce sur la membrane.
La tension du
ressort est réglée de telle sorte que la pression correspondante
soit de 0,62 kg/cm² .
La pression
totale sous la membrane est donc de 3,69 + 0,62 = 4,31 kg/cm².
La surchauffe
est de 5°C, ce qui signifie que la température réelle à la sortie
est de 5°C supérieure à la température de saturation correspondant
à la pression dévaporation.
La température
réelle à la sortie et donc la température du bulbe sont de 10°C.
Si ce bulbe contient du R12 en phase liquide, la pression est transmise
à la partie supérieure de la membrane par un tube capillaire. Il
y a donc égalité entre les forces qui sexercent de part et
dautre de la membrane, le débit de fluide est constant.
Cette vue met
en évidence linfluence dune augmentation de la charge
thermique sur lévaporateur.
Si la charge
est plus grande la vaporisation est complète à une distance beaucoup
plus faible du détendeur.
Il reste donc
plus de surface déchange disponible pour la surchauffe et
celle-ci augmente.
Admettons que
la température réelle à la sortie soit passée à 13°C.
Comme la pression
dévaporation est restée égale à 3,69 kg/cm², la température
dévaporation est toujours de 5°C.
La surchauffe
est maintenant de 8°C.
La pression
dans le bulbe passe à 4,72 kg/cm², elle est donc supérieure à la
pression de 4,31 kg/cm² qui sexerce sous la membrane. Celle-ci
va donc se déformer vers le bas, le débit va augmenter, ce qui va
permettre dabsorber laugmentation de la charge.
Cette vue met
en évidence linfluence dune diminution de la charge
thermique sur lévaporateur.
La charge étant
plus faible, la vaporisation se poursuit sur une distance plus grande
à partir du détendeur. Il reste donc moins de surface déchange
disponible pour la surchauffe et celle-ci diminue.
Admettons que
la température réelle à la sortie soit passée à 8°C.
Comme la pression
dévaporation est restée égale à 3,69 kg/cm², la température
dévaporation est toujours de 5°C.
La surchauffe
est maintenant de 2°C. La pression dans le bulbe passe à 4,06 kg/cm²,
elle est donc inférieure à la pression de 4,31 kg/cm², qui sexerce
sous la membrane. Celle-ci va donc se déformer vers le haut, le
débit va diminuer de façon à correspondre à la nouvelle valeur de
la charge.
Un autre facteur
doit être pris en considération dans létude du détendeur thermostatique,
il sagit de la perte de charge dans lévaporateur.
Dans lexemple
précédent, les conditions déquilibre étaient obtenues avec
une surchauffe de 5°C.
La pression
dévaporation, que nous avons admise uniforme sur toute la
longueur de lévaporateur, était de 3,69 kg/cm².
La pression
dans le bulbe était de 4,31 kg/cm², et la tension du ressort correspondait
à une pression de 0,62 kg/cm². Admettons maintenant que la perte
de charge dans lévaporateur soit de 0,70 kg/cm², et que la
pression maintenue par le compresseur à la sortie de lévaporateur
soit de 3,69 kg/cm². La pression à lentrée de lévaporateur
est maintenant de 4,39 kg/cm² la pression totale qui sexerce
sous la membrane passe à 4,39 + 0,62 = 5,01 kg/cm². Ceci provoque
la fermeture de la vanne et une augmentation de la surchauffe.
Reprenons le
même exemple, mais admettons que la membrane soit maintenant dans
un état déquilibre.
Comme nous lavons
vu, la pression à la partie inférieure de la membrane est de 5,01
kg/cm².
Il faut donc
pour que la membrane soit en équilibre, quune pression de
5,01 kg/cm² sexerce également à la partie supérieure.
La température
de saturation à cette pression est de 15°C, cest-à-dire que
la surchauffe doit être de 15 -5 = 10°.
Cette surchauffe
est trop élevée, lévaporateur est sous-alimenté, une proportion
trop importante de la surface déchange est utilisée pour la
surchauffe.
On compense
linfluence de la perte de charge dans lévaporateur par
une égalisation externe, dont le principe consiste à soumettre la
partie inférieure de la membrane à la pression qui règne à la sortie
de lévaporateur à proximité du bulbe.
Les conditions
de lexemple sont restées les mêmes à cette différence près
que la pression totale sous la membrane est de 4,31 kg/cm².
Cette pression
se trouve équilibrée pour une température du bulbe de 10°C, la surchauffe
est de 5°C.
Le principe
de fonctionnement du détendeur reste le même avec ou sans égalisation
externe, la seule différence réside dans le point où la pression
de référence est extraite.
Légalisation
externe doit être prévue dès que la perte de charge dans lévaporateur
dépasse 0,2 kg/cm² environ.
Pendant larrêt
du compresseur, la pression dans lévaporateur augmente généralement
pour tendre vers la pression de saturation correspondant à la température
du milieu dans lequel baigne la surface déchange.
Admettons que
le bulbe et lévaporateur soient à la même température, le
pointeau est fermé.
Admettons que
la température commune au bulbe et à lévaporateur soit de
26°C; à cette température correspond pour le R12 une pression de
6,82 kg/cm².
Si lon
met le compresseur en route, la pression qui sexerce sous
la membrane diminue et le détendeur souvre.
Si la tension
de ressort correspond à une pression de 0,62 kg/cm², le pointeau
va commencer à souvrir pour une pression sous la membrane
de 6,82 - 0,62 = 6,20 kg/cm².
Il suffira donc
dune faible réduction de la pression dans lévaporateur
pour que le détendeur commence à souvrir.
Cette pression
daspiration importante peut être la cause dune surcharge
du moteur dentraînement du compresseur. Ceci constitue une
caractéristique du détendeur thermostatique, dont le bulbe est chargé
en liquide.
Cette vue représente
des conditions qui sont susceptibles dêtre rencontrées à larrêt
du compresseur.
Le détendeur
est situé à lextérieur de la veine dair qui traverse
lévaporateur.
Pendant les
arrêts, le bulbe est soumis à une température plus élevée que celle
de la batterie.
La tension du
ressort et la pression dans lévaporateur restent les mêmes,
mais la température du bulbe est de 38°C.
La pression
correspondante qui sexerce au-dessus de la membrane est de
9,30 kg/cm², ce qui maintient le détendeur en position douverture.
Lévaporateur
se remplira donc de liquide, qui risque dêtre entraîné vers
le compresseur au démarrage suivant.
Ceci constitue
une autre caractéristique du détendeur thermostatique dont le bulbe
est chargé en liquide.
Cette vue présente
une méthode grâce à laquelle les risques de surcharge du moteur
et de coups de liquide au démarrage peuvent être éliminés.
Le bulbe est
chargé avec une quantité de liquide très faible, on dit quil
est " chargé en gaz ".
Pour une température
déterminée du bulbe, tout le liquide est vaporisé.
A partir de
ce moment une augmentation de la température du bulbe se traduit
par une surchauffe de la vapeur quil contient, sans augmentation
appréciable de sa pression.
Si par exemple
on ne veut pas que la pression dans le bulbe dépasse 4,58 kg/cm²,
la charge du bulbe doit être telle quelle soit complètement
évaporée à 4,58 kg/cm² (12°C).
La pression
reste égale à 4,58 kg/cm² pour toute température supérieure à 12°C.
Si lon
prend lexemple précédent, on voit que cette fois le détendeur
est fermé.
Reprenons le
bulbe chargé en gaz, au moment où il commande louverture du
pointeau.
La pression
dans lévaporateur est maintenant de 3,90 kg/cm².
La pression
du bulbe est maintenant suffisante pour contrebalancer les actions
conjuguées de la pression dévaporation et du ressort
(3,90 + 0,62
= 4,52 kg/cm²).
Sur cette vue
la température du bulbe est tombée au-dessous de 12°C et le fluide
a commencé à se condenser.
Le fonctionnement
est alors exactement le même que dans le cas du bulbe chargé en
liquide.
Le bulbe chargé
en gaz empêche le remplissage de lévaporateur pendant les
arrêts.
Dans un détendeur
chargé en liquide il reste toujours une certaine quantité de liquide
dans le bulbe.
Il en va différemment
avec le bulbe chargé en gaz, si bien que si la température du corps
du détendeur est inférieure à celle du bulbe, la vapeur se condensera
sur la membrane et le détendeur ne contrôlera plus.
Le bulbe chargé
en gaz doit donc être situé dans un endroit tel, quen fonctionnement,
sa température reste toujours inférieure à celle du corps du détendeur.
Le détendeur
thermostatique peut être utilisé soit comme organe principal de
contrôle du débit, soit comme pilote, sur la plupart des applications.
Pourtant, son
fonctionnement doit être parfaitement bien compris si lon
veut obtenir les résultats escomptés.
Trois points
importants à retenir sont illustrés par cette figure.
Le premier concerne
la surface du contact entre le tube et le bulbe; le contact doit
être aussi intime que possible de façon à assurer un bon coefficient
déchange thermiques.
Il est indispensable
que lécart entre la température du bulbe et celle du tube
soit aussi faible que possible.
La vue centrale
est destinée à mettre en évidence limportance de la position
du bulbe sur le tube.
La partie inférieure
du tube peut être le siège dun léger écoulement dhuile
et de fluide liquide, qui ne doit pas pouvoir influencer la température
du bulbe.
Celui-ci ne
doit donc jamais être fixé sur la partie inférieure du tube.
La vue de droite
montre les positions relatives du bulbe et de la prise dégalisation,
celle-ci étant située en aval du tube.
Ce montage doit
être respecté de façon à ce quune légère fuite de liquide
le long de la tige du détendeur nait pas dinfluence
sur la température du bulbe.
Ces trois points
importants doivent être impérativement respectés.
Le détendeur
thermostatique constitue un excellent organe de contrôle de débit,
à condition dêtre employé correctement, ce qui implique une
bonne compréhension de son fonctionnement.
En résumé :
Dans le détendeur
thermostatique, le débit de liquide est réglé par la surchauffe
des vapeurs à la sortie de l'évaporateur.
Exemples
de fonctionnements non satisfaisants dune installation frigorifique
:
a - La température
dans la chambre froide est trop élevée par rapport à celle désirée,
ou varie trop :
Ce défaut
peut provenir dun mauvais réglage des organes automatiques
de linstallation, derreurs de dimensionnement de ses
éléments ou dun montage défectueux.
b - La givrage
de lévaporateur ne seffectue pas régulièrement sur toute
la surface de celui-ci :
Ce défaut
peut provenir dun mauvais réglage des organes automatiques
de linstallation, derreurs de dimensionnement de ses
éléments ou dun montage défectueux.
c - Le compresseur
subit des coups de liquide et givrage de la conduite daspiration
:
Ce défaut
peut provenir dun mauvais réglage des organes automatiques
de linstallation, derreurs de dimensionnement de ses
éléments ou dun montage défectueux.
Il est reconnu,
et ceci est prouvé aussi bien en théorie quen pratique, quil
nest possible dobtenir le meilleur rendement de lévaporateur
et, ainsi, un fonctionnement correct de linstallation frigorifique
que si le détendeur thermostatique correspond à lévaporateur.
Il faut sassurer
que le détendeur thermostatique de linstallation est correctement
dimensionné. Contrôler si lindication concernant le fluide
frigorigène et la gamme de température correspondent aux conditions
prévues pour linstallation.
- Capacité nominale
par exemple 1,0 ton = 2500 à 3000 kcal/h
- Fluide frigorigène
par exemple R 12
- Plage de température
par exemple -40/10°C
- Sil
est MOP ou pas (Maximum Opérating Pressure, ou pression maximum
dopération).
Insuffisance
de circulation du liquide à travers le détendeur :
- Examiner
si le détendeur thermostatique est obstrué par de la glace ou le
filtre bouché par des impuretés.
Montage correct
de la conduite dégalisation et du bulbe :
a - Le bulbe
doit avoir un bon contact thermique avec la conduite daspiration.
Le bulbe à double contact, breveté par Danfoss, permet dobtenir
le meilleur contact thermique possible. Si le détendeur est doté
dun raccord sur la conduite dégalisation de pression,
celle-ci doit toujours être montée après le bulbe du détendeur.
b - Monter
le bulbe, en fonction de la dimension de la conduite daspiration,
dans une position qui correspond à celle de la petite aiguille dune
montre entre 12 et 16 heures.
Il est déconseillé de monter le bulbe dans une position qui correspond
à 18 heures, ce qui gênerait, entre autres, le retour de lhuile
venant de lévaporateur.
c - Toujours
monter le bulbe immédiatement en aval de lévaporateur, même
dans le cas où un échangeur de chaleur est monté après celui-ci.
En effet, si le bulbe est monté après un échangeur de chaleur, le
détendeur reçoit de fausses impulsions de régulation. Ceci est dû
au fait que le liquide chaud dans léchangeur de chaleur chauffe
les vapeurs daspiration froides, ce qui modifie limpulsion
de régulation et, ainsi, le degré douverture du détendeur
thermostatique.
d - Le bulbe
ne doit pas être monté trop près déléments présentant une
forte masse, par exemple des grandes vannes ou des grandes brides.
Raccorder la conduite dégalisation de pression de sorte que
la pression de sortie de lévaporateur agisse sous la membrane
du détendeur.
e - Le bulbe
doit détecter la température de la vapeur daspiration surchauffée
et ne doit donc pas être placé de manière à être influencé par des
sources de chaleur étrangères telles que : air de retour, moteur
de ventilateur ou conduite daspiration.
f - Le bulbe
doit être monté sur la partie horizontale de la conduite daspiration,
immédiatement en aval de lévaporateur - et non sur un tube
collecteur ni sur un tube ascendant après une poche dhuile.
g - Le montage
de la conduite daspiration, après un évaporateur, doit être
réalisé de sorte que le bulbe du détendeur ne soit pas influencé,
par exemple par du liquide revenant dun évaporateur situé
à un niveau plus élevé.
Répartition
correcte du liquide dans lévaporateur :
a - En cas
dutilisation dun distributeur de liquide avec un détendeur,
il faut toujours prévoir un détendeur à égalisation de pression
extérieure. La tête du distributeur doit toujours être montée verticalement.
Cest à dire axe du détendeur horizontal dans le cas de détendeur
coudé.
b - Les capillaires
du distributeur doivent être de diamètres et de longueurs semblables.
Au montage des capillaires, il faut éviter les poches de liquide.
Pour obtenir une répartition satisfaisante du liquide, les chutes
de pression dans les différents capillaires et serpentins de lévaporateur
doivent être égales.
Sens du courant
dair :
a - Si un
distributeur de liquide est utilisé, il est très important de sassurer
que le sens de lair est correct. Le fonctionnement à contre-courant
est fortement recommandé. Lair doit donc sortir de léchangeur
par le rang alimenté par le distributeur.
b - Lair
doit se répartir régulièrement dans toute la section de lévaporateur.
Sen assurer, entre autres en observant le givrage de lévaporateur
pour constater sil existe des zones où celui-ci ne reçoit
pas une quantité dair suffisante.
Si tout ce qui
précède est en ordre, linstallation frigorifique fonctionne
en donnant toute satisfaction dans la grande majorité des cas. Dans
les quelques cas rares où la température ambiante nest toujours
pas atteinte et où le détendeur apparemment " pompe ",
il faut procéder à une adaptation réciproque entre le détendeur
et lévaporateur comme indiqué ci-après.
Mesure de la
variation de température au bulbe du détendeur :
A laide
dun thermomètre à bulbe ordinaire(chargé en gaz) mais ayant
une réaction rapide, mesurer la variation de température au bulbe
du détendeur.
On constate ainsi :
soit que le système évaporateur présente des à-coups, soit que le
système évaporateur ne présente pas dà-coups. En comparant
la mesure de la température au bulbe avec la pression dévaporation,
on constate de plus sil y a surchauffe.
Adaptation du
détendeur à lévaporateur et réciproquement en cas dà-coups
du circuit de celui-ci :
a - En cas dà-coups
dans lévaporateur, cela peut indiquer que celui-ci est alimenté
avec une quantité de fluide frigorigène supérieure à celle quil
peut évaporer. Il faut alors chercher un réglage de la surchauffe
tel que la surface de lévaporateur ne puisse évaporer que
la quantité de liquide injectée. Des à-coups dans le circuit frigorifique
peuvent être constatés à laide du thermomètre à bulbe mentionné
précédemment. Le circuit présente des à-coups si la colonne du thermomètre
se déplace avec un mouvement de va-et-vient entre deux positions
extrêmes (supérieur à +/-0,5°C) pendant une période de deux à plusieurs
minutes.
b - Les à-coups
dun circuit frigorifique peuvent être éliminés en procédant
comme suit :
Augmenter la surchauffe du circuit de lévaporateur en tournant
la tige de réglage carrément vers la droite( sens des aiguilles
dune montre). Le circuit de lévaporateur ne présente
pas dà-coups pour ce réglage, mais la surface de lévaporateur
nest pas utilisé à plein.
Ensuite, tourner par étapes la tige de réglage vers la gauche jusquà
ce que le thermomètre indique que le système commence à présenter
des à-coups. A partir de ce réglage, effectuer environ un tour vers
la droite (sens des aiguilles dune montre). Vous avez alors
trouvé le réglage correct du détendeur pour lévaporateur considéré.
Avec ce réglage, le circuit frigorifique ne présente pas dà-coups,
et la surface de lévaporateur est utilisée à plein.
Entre les différentes étapes, faire des pauses de quelques minutes
de sorte que le circuit de lévaporateur soit en équilibre.
c - Si vous
ne pouvez pas trouver un réglage tel que le circuit ne présente
pas dà-coups, il est possible que la capacité du détendeur
soit trop grande et il faut remplacer soit la cartouche dorifice,
soit le détendeur complet en choisissant une dimension plus faible.
Adaptation du
détendeur à lévaporateur et réciproquement, si le circuit
ne présente pas dà-coups :
a - Si le circuit
de lévaporateur ne présente pas dà-coups, cela peut
signifier que lévaporateur est en partie sous-alimenté en
liquide. Il faut alors chercher un réglage de la surchauffe tel
que lévaporateur reçoive suffisamment de liquide pour que
la quantité totale de liquide évaporée corresponde à la charge de
lévaporateur.
b - Diminuer
la surchauffe du circuit de lévaporateur en tournant par étapes
la tige de réglage vers la gauche jusquà ce que le thermomètre
indique que le circuit commence à présenter des à-coups.
A partir de ce réglage, effectuer environ un tour vers la droite
(sens des aiguilles dune montre).
Vous avez alors trouvé le réglage correct du détendeur pour lévaporateur
considéré.
Avec ce réglage, le circuit frigorifique ne présente pas dà-coups,
et la surface de lévaporateur est pleinement utilisée.
Entre les différentes étapes, faire des pauses de quelques minutes
de sorte que le système de lévaporateur soit en équilibre.
c - Si vous
narrivez pas à obtenir que le circuit de lévaporateur
présente des à-coups, il se peut que la capacité du détendeur soit
trop faible, et la surface de lévaporateur nest pas
utilisé à plein.
Il faut alors remplacer soit la cartouche dorifice, soit le
détendeur complet en choisissant une taille au dessus.
En conclusion,
si ce réglage ne vous permet pas dobtenir le résultat désiré,
la source de lanomalie doit être recherchée ailleurs soit
dans linstallation, soit dans le système de régulation de
celle-ci.
Ce processus de réglage ne prend que peu de temps et devient vite
une routine.
Utilisez plutôt 10 minutes de plus pour le réglage et évitez les
ennuis et pertes de temps que vous provoque plus tard un entretien
inutile, et, alors, vous êtes certain dobtenir le rendement
optimal de votre évaporateur.
Aperçu
rapide de la détection des défauts :
La capacité
du détendeur est trop faible
1 - Manque
de sous-refroidissement du fluide frigorigène liquide.
2 - Chute de pression dans le détendeur plus faible que celle
pour laquelle le
détendeur est prévu.
3 - Emplacement erroné du bulbe (endroit trop froid).
4 - Forte perte de charge dans lévaporateur.
5 - Détendeur obstrué par de la glace ou des impuretés.
A-coups dans
le compresseur à la mise en route :
1 - La soupape
de refoulement du compresseur nest pas étanche.
2 - Le fluide frigorigène se condense dans le carter du compresseur
parce que
celui-ci est placé dans une salle à basse température.
3 - Le fluide frigorigène se condense dans la conduite daspiration
parce que
celle-ci traverse des chambres à basse température.
4 - La conduite daspiration descend directement vers le
compresseur.
5 - Montage du bulbe :
a - Contact thermique défectueux.
b - Le bulbe a été placé dans une ambiance chaude.
6 - Le détendeur est de trop grande capacité.
7 - La surchauffe a été réglée à une valeur trop faible.
8 - Le siège du détendeur nest pas étanche.
A-coups dans
le compresseur pendant la marche de linstallation :
1 - Mauvais
montage du bulbe (celui-ci est placé dans une ambiance trop
chaude).
2 - Le détendeur est trop grand.
3 - La surchauffe du détendeur est réglée à une valeur trop
faible.
Pression
dévaporation trop faible, et/ou faible surchauffe :
1 - Mauvaise
répartition de lair sur lévaporateur.
2 - Givrage de la surface de lévaporateur.
3 - Rendement de lévaporateur trop faible par rapport
à la puissance du
compresseur.
Surchauffe
importante, et/ou pression daspiration trop faible:
1 - La charge
en fluide frigorigène de linstallation est trop faible.
2 - Mauvais emplacement du bulbe (placé dans une ambiance trop
froide).
3 - La surchauffe du détendeur est réglée à une valeur trop
élevée.
4 - La gamme de température du détendeur est erronée.
5 - Raccordement défectueux ou sans égalisation extérieure de
pression.
6 - Capacité trop faible du détendeur.
7 - Lélément du détendeur nest pas étanche.
8 - Détendeur obstrué par de la glace ou des impuretés.
Le
tube capillaire :
Le tube capillaire
représenté ici constitue le plus simple de tous les organes de détente.
Ce nest
rien de plus quun étranglement délibéré de la conduite de
liquide.
Du fait de son
faible diamètre intérieur et de sa longueur, il crée une perte de
charge considérable.
On peut, par
des essais successifs, couper le diamètre nécessaire.
Cet organe nest
guère utilisé que sur les circuits de faible puissance dont la charge
reste sensiblement constante, tel que réfrigérateurs ménagers, congélateurs
domestiques, climatiseurs individuels, etc...
En résumé :
Avec le tube
capillaire, le débit de liquide est déterminé par la différence
de pression entre l'amont et l'aval.
L'orifice
calibré :
Comme pour le
tube capillaire, l'orifice calibré détermine le débit de liquide
par la perte de pression entre l'amont et l'aval.
Toutefois un
réglage, ou rattrapage est possible en remplaçant l'orifice calibré
par simple démontage et remontage d'écrous.
Le
détendeur électronique :
Le détendeur
électronique n'est souvent qu'une simple vanne motorisée par un
moteur thermique, un moteur pas à pas ou un solénoïde.
L'asservissement
de ce détendeur se fait par un circuit électronique qui peut prendre
en compte une grande quantité de paramètres.
|