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Les principes de la régulation
Une bonne installation de climatisation
ne peut se passer de régulation :
pas de confort possible sans une bonne régulation.
pas d'économie d'énergie sans un thermostat
- tout ou rien
- flottant
- proportionnel ou modulant
- l'intégrale
- la dérivée
- électrique ou électronique
- la télécommande
- etc..
XIV
- La régulation :
XIV
- 1 - Les thermostats :
Les thermostats agissent en tout ou
rien sur la marche du compresseur. Il doivent être placés
au plus près de la variable à contrôler.(ambiance,
eau glacée etc..)
placer ici 8 sauts de page
XIV
- 2 - Les pressostats :
Les pressostats agissent eux aussi
en tout ou rien, ils vont généralement par deux; un
basse-pression, un autre haute-pression. Ils sont reliés
électriquement en série dans une chaîne de sécurité.
Le pressostat basse pression est parfois
temporisé pour permettre le démarrage par basses températures.
Ils sont parfois à réarmement
manuels.
Il y a parfois un pressostat différentiel
à réarmement manuel pour tester la pression de graissage
de la pompe à huile.
Les pressostats sont à capillaires
ou sans, ils sont alors appelés pressostats bouchons.
Insérer 9 saut de page pour
les pressostats DANFOSS
XIV
- 3 - La protection :
Protection électrique par disjoncteurs,
fusibles ou sondes thermiques dans les enroulements.
Thermostat de culasse.
Bouchon fusible ou soupape sur le condenseur
(service des mines).
Contrôleurs de débit dans
le cas de circulation d'eau.
XIV
- 4 - Les appareils de contrôle :
Manomètres HP et B.P.
Voyants de liquide
Prises de pression
XIV
- 5 - Les régulateurs P, PI, & PID :
a ) Le système à régler
Un problème
est posé dès l’instant où l’on désire
maintenir constante ou faire varier, selon une loi déterminée,
une grandeur physique dans une installation technique. La solution
peut souvent être donnée par une boucle de réglage
composée de différents éléments agissant
en boucle fermée. Les principaux composants de cette boucle
sont: le régulateur, qui peut d’ailleurs lui aussi comprendre
plusieurs éléments, et le système à
régler qui n’est autre que tout ou partie de l’installation
technique dont nous venons de parler. Le système à
régler constitue donc le primaire de toute boucle de réglage.
Tous les autres éléments de la boucle servent à
un but unique qui est d’influencer d’une manière déterminée
la grandeur réglée du système. La qualité
plus ou moins bonne du résultat ne dépend pas uniquement
des instruments de régulation, mais aussi de la nature du
système à régler.
Nous allons examiner le système
à régler sous ses multiples aspects. Il sera alors
possible de juger si un système est facile ou difficile à
régler et quelles mesures il est alors possible de prendre
pour améliorer les possibilités de réglage.
Afin de ne pas déborder du cadre de ce cours, il sera fait
usage de simplifications.
La terminologie de la technique de
régulation que l’on utilise dans ce cours est conforme aux
normes internationales. La grandeur réglée sera symbolisée
par la lettre x, la grandeur réglante par la lettre y, la
grandeur perturbatrice par la lettre z, et la bande proportionnelle
par xp.
b ) Le système à régler
dans la boucle de réglage
Une boucle de réglage
se compose d’un régulateur et d’un système à
régler. Le régulateur peut fonctionner avec ou sans
énergie auxiliaire (électrique, pneumatique, hydraulique).
Il peut s’agir d’un régulateur P, d’un régulateur
I, d’un régulateur PI ou d’un régulateur à
caractéristique de réponse différente.
Cependant, il doit
de toute façon posséder au minimum deux entrées.
En effet, son but est de comparer la valeur de la grandeur à
régler x, provenant du système à régler,
avec une valeur prédéterminée w (consigne),
pour pouvoir agir sur la grandeur réglante y.
Dans le système
à régler, la grandeur réglante (de sortie)
y constitue une valeur d’entrée et la grandeur réglée
x une valeur de sortie. Une autre valeur d’entrée, pour le
système à régler est représentée
par la grandeur perturbatrice z, Il peut d’ailleurs exister plusieurs
perturbations z1,z2,z3 etc..
On peut enfin différencier
les systèmes à régler en fonction des grandeurs
physiques, c’est à dire des grandeurs à régler
x qui entrent en jeu.
Si la grandeur à
régler est une pression, on dit que l’on est en présence
d’un système à régler de pression; s’il s’agit
d’une température, c’est un système à régler
de température etc... Il peut naturellement aussi arriver
que l’on ait plusieurs grandeurs à régler; toutefois,
nous n’envisageons pas ici cette possibilité.
d ) Le système à régler
sans boucle de réglage
Le système à
régler est un des éléments de la boucle de
réglage. Ses propriétés peuvent être
examinées de façon simple, en le retirant de la boucle
fermée afin de supprimer les influences variables du régulateur.
On obtient alors le schéma de principe ci contre. Il est
aisé de voir qu’il y a, d’après ce schéma,
deux entrées et une sortie. Quelques exemples pratiques vont
permettre de mieux faire comprendre ce que signifie ce schéma
abstrait.
La figure suivante
représente un système à régler de pression.
La pompe fait circuler un liquide dans une canalisation munie d’une
vanne. Celle-ci constitue l’entrée du système. La
grandeur réglée, et donc la sortie du système,
est représentée par la pression en aval de la vanne.
Toute modification de position de la vanne est une variation de
la grandeur réglante.
Lorsque l’état
d’équilibre est réalisé, la grandeur réglante
réglée x conserve la même valeur, aussi longtemps
que non seulement la position de la vanne, mais aussi la pression
en amont et le débit demeurent constants. Les variations
de x peuvent résulter, d’une part, des variations de la grandeur
d’entrée y et, d’autre part, de certaines autres influences
agissant sur le système à régler. Ces dernières
sont désignées par z1, z2...Elles constituent une
deuxième (éventuellement troisième, quatrième
etc..) entrée. S’il n’y avait aucune grandeur perturbatrice,
toute régulation serait superflue. Une simple vanne manuelle,
réglée une fois pour toute, serait suffisante.
Le branchement en pointillés
du régulateur sur la figure 3 permettrait de réaliser
une boucle de réglage fermée. Ce régulateur
a été schématisé pour montrer comment
son action sur la vanne pourrait compenser les perturbations.
La figure 4 représente
un système à régler de niveau de liquide, dans
lequel la grandeur d’entrée est également déterminée
par la position de la vanne. La grandeur réglée x,
c’est à dire la sortie, peut, par exemple pour un réservoir
ouvert, être indiquée par un manomètre. x varie
lorsque la position de la vanne est modifiée alors que la
pression en amont de celle-ci et le puisage dans le réservoir
demeurent constants, en effet, le débit d’alimentation n’est
plus alors égal au débit d’évacuation. Des
perturbations apparaissent lorsque le débit de puisage ou
la pression en amont de la vanne varient. Dans cet exemple, le système
à régler est également complété
en pointillés par un régulateur, afin de mieux se
représenter la boucle de réglage.
e ) Système à régler
proportionnel et intégral
Les systèmes
à régler de pression et de niveau (fig. 3 et 4), pris
comme exemples dans le paragraphe précédent, sont
semblables en de nombreux points. Ils étaient possible de
faire varier la grandeur réglante sur la vanne et les principales
grandeurs perturbatrices étaient : la pression en amont de
la vanne et le débit de puisage à l’aval du système.
Mais nous nous trouvons, en fait, en présence de deux systèmes
à régler essentiellement différents. On peut
s’en rendre compte en examinant les fonctions de transfert de chacun
de ces systèmes. On appelle fonction de transfert d’un système
à régler la variation dans le temps de la grandeur
réglée x, lorsque la grandeur réglante y ou
une grandeur perturbatrice varient brusquement. En général,
il est plus facile de réaliser une variation bien définie
de la grandeur réglante que d’une grandeur perturbatrice.
C’est pour cette raison que nous procéderons ici de cette
façon.
Dans des conditions
demeurant par ailleurs inchangées, nous allons tout d’abord
ouvrir brusquement en grand à la main la vanne du système
à régler de pression de la fig.3. Cette opération
est représentée sur le premier diagramme de la fig.5.
La conséquence de cette intervention est une augmentation
subite de la pression du liquide, c’est à dire de la valeur
réglée x, en aval de la vanne. Une fois le transfert
opéré, une nouvelle valeur constante de la grandeur
réglée s’établit, ainsi que le montre le deuxième
diagramme de la fig.5. A ce stade de notre examen, il n’est pas
important de savoir de quelle façon la grandeur réglée
passe de son ancienne à sa nouvelle valeur (lentement ou
rapidement et selon quel tracé). Ces questions seront traitées
dans le prochain paragraphe. Pour le moment, il est uniquement intéressant
de constater que la grandeur réglée a atteint une
nouvelle valeur constante. Cette nouvelle valeur aurait été
moins forte si l’on avait moins ouvert la vanne et inversement.
Mais ceci signifie qu’à chaque position de la vanne, c’est
à dire à chaque valeur de la grandeur réglante
y, correspond une valeur de la grandeur réglée x bien
déterminée. Ces deux grandeurs sont proportionnelles
entre elles et nous sommes en présence d’un système
à régler proportionnel, plus simplement appelé:
système à régler P. Il faut se souvenir à
ce sujet que, pour un régulateur P, l’entrée et la
sortie sont également proportionnelles. L’entrée (y)
du système représente en même temps la sortie
du régulateur et l’entrée du régulateur la
sortie (x) du système à régler (voir fig.1).
Des régulateurs proportionnels sont également appelés
régulateurs compensés, du fait qu’un nouvel équilibre
s’établit après chaque variation.
Dans la pratique, la
plupart des systèmes à régler de pression,
débit et température, surtout dans les installations
thermiques, sont proportionnels. Les systèmes à régler
de niveau de liquide (par exemple fig.4) et quelques autres présentent
un comportement que l’on peut appeler intégral. Supposons
que sur un tel système à régler l’alimentation
et le puisage soient tout d’abord égaux et que les grandeurs
perturbatrices soient écartées. On ouvre alors à
nouveau et brusquement la vanne à la main. Le comportement
de la grandeur réglante correspond encore au premier diagramme
de la fig.5. L’alimentation a augmenté alors que le puisage
est demeuré constant. La grandeur réglée, c’est
à dire le niveau, augmente constamment jusqu’à ce
que le réservoir déborde. Une limite est ainsi donnée,
mais qui est indépendante du processus lui-même. La
vitesse de montée du niveau dépend du réglage
de la vanne.
Le dernier diagramme
de la fig.5 représente la variation de la grandeur réglée
pour une certaine ouverture de la vanne. Pour une plus grande ouverture,
la courbe serait plus raide et inversement. Si l’on restreint brusquement
le passage dans la vanne, la courbe fléchit alors plus ou
moins rapidement, c’est à dire que le niveau décroît
constamment à une vitesse qui dépend du réglage
opéré et ce jusqu’à ce que le réservoir
soit vide. Cette fonction ressemble exactement à celle de
la sortie (y) d’un régulateur I. La variation continue de
la grandeur réglée après un réglage
signifie qu’aucun équilibre ne peut être atteint à
moins qu’une limitation extérieure quelconque ne soit imposée
par le milieu extérieur. C’est pour cette raison que le système
à régler intégral est également dénommé
système non compensé. Il est très sensiblement
moins stable que le système compensé. Il est donc
recommandé d’utiliser pour ce type de régulation,
d’un régulateur stable. Ceci signifie pratiquement que l’on
ne peut jamais réguler un système à régler
I, uniquement avec un régulateur I, car lui aussi est instable.
f ) Effet de retard (temps de réponse)
Etant donné
qu’un système à régler intégral est
relativement rare, nous allons maintenant revenir à l’étude
du système proportionnel, afin de faire de nouvelles remarques
fondamentales. Dans le précédent paragraphe, nous
n’avons pas attaché d’importance à la façon
dont une nouvelle grandeur réglée était atteinte
après une modification du réglage de la vanne. C’est
justement ce que nous allons examiner maintenant. C’est là
le but principal de la fonction de transfert qui permet, précisément,
de juger un système à régler. Les temps de
réponse (effet de retard) des systèmes à régler
influencent de façon déterminante les caractéristiques
de transfert et donc les possibilités de réglage de
ces systèmes. Nous allons donc maintenant examiner sous cet
angle quelques systèmes à régler.
Revenons en premier
lieu, au système à régler de pression de la
fig.3. Nous avions imaginé une canalisation véhiculant
un liquide. Les liquides ne sont que très peu compressibles,
c’est à dire que leur volume n’est pratiquement pas modifié
par les pressions les plus couramment mises en jeu. Il s’en suit
qu’une modification de pression, due à une brusque variation
de la position de la vanne, se répercute sans aucun retard
au point de mesure de la grandeur à régler: il n’y
a aucun effet de retard. La fonction de transfert correspond au
diagramme du milieu de la fig.5 ou, dans un cas idéal, à
la fig.6. Etant donné que la réponse est immédiate,
nous pouvons parler d’un système à régler d’ordre
zéro. (Cette désignation s’explique par le fait que
ce comportement peut être exprimé sous la forme d’une
équation différentielle d’ordre zéro).
Examinons maintenant
un système à régler de température et
plus particulièrement une installation de douches. L’entrée
du système à régler est constitué par
les robinets d’eau chaude et d’eau froide. Le robinet d’eau froide
est réglé à une valeur fixe, tandis que le
robinet d’eau chaude sert à la régulation. Le système
à régler se compose du tuyau se trouvant après
les robinets et de l’espace entre la sortie d’eau et la personne
qui se douche. La grandeur à régler est représentée
par la température de l’eau au contact du corps de la personne
qui se douche.
Un réglage brusque
du robinet d’eau chaude provoque également ici une rapide
variation de la grandeur réglée (augmentation ou diminution)
lorsque l’on néglige les effets secondaires tels que le réchauffage
des tuyaux par exemple. Comme le montre la fig.7, on observe un
certain laps de temps, appelé temps mort Tt, entre le réglage
et l’augmentation de la température de l’eau sur le corps,
car l’eau plus chaude doit tout d’abord parvenir du robinet au corps
de la personne qui se douche. Il serait donc difficile d’adapter
un régulateur à action instantanée à
un système à régler d’ordre zéro avec
temps mort.
Celui qui se trouve
sous une douche se comporte, en quelque sorte, comme un régulateur.
Il lui est toutefois difficile d’éviter un réglage
trop important. Si, par exemple, l’eau est trop froide, on ouvre
un peu plus le robinet, mais en général, l’eau coule
trop chaude, puis au réglage suivant, trop froide etc...
Pour de tels systèmes à régler, le technicien
en régulation doit affronter le même genre de difficulté,
c’est à dire, la tendance aux oscillations (pompage). Les
régulations de pression ou de débit installées
sur tuyauteries de liquide constituent des systèmes à
régler d’ordre zéro sans temps mort dans la mesure
où leur longueur ne provoque pas une trop grande inertie.
Si nous prenons maintenant une baignoire ou un récipient
similaire (fig.8) rempli de liquide qui constitue un système
à régler, mais de température, l’entrée
de ce système est également représentée
par le robinet réglable d’eau chaude, alors que celui d’eau
froide est ouvert à une valeur fixe. La baignoire ou le récipient,
remplis jusqu’au débordement, évacuent alors constamment
un débit identique à celui amené. On suppose,
par ailleurs, qu’un agitateur provoque un brassage régulier.
Un réglage brusque du robinet d’eau chaude détermine
alors, dans ce cas, une fonction de transfert telle que celle représentée
sur la fig.9. La grandeur réglée, c’est à dire
la température indiquée par le thermomètre,
ne croît que lentement, jusqu’à atteindre une valeur
constante, car l’eau contenue dans le récipient forme accumulateur
de chaleur et confère donc une certaine inertie à
la grandeur réglée. Pour un réservoir plus
petit, la pente de la courbe serait plus forte et pour un réservoir
plus grand, il est facile de voir que la courbe serait plus plate.
Pour mesurer l’importance
de cette pente, on se sert de la constante de temps Ts du système
à régler. On l’obtient en traçant la tangente
à la courbe. L’écart de temps représenté
par la distance entre le point de contact de la tangente à
la courbe a et son intersection avec la nouvelle valeur de grandeur
réglée (voir fig.9) constitue la constante de temps.
La fonction de transfert répond à une loi mathématique
bien déterminée. Les courbes de ce type sont des fonctions
exponentielles.
La grandeur réglée
du système précédent possédait donc
une certaine inertie. C’est pour cette raison qu’on l’appelait système
du premier ordre. On peut également le représenter
par une équation différentielle du premier ordre.
Le travail du régulateur, dont le but est d’annuler les variations
de la grandeur réglée, est plus facile avec ce système
à régler qu’avec le précédent: il dispose
d’un certain temps. Quiconque s’est assis dans une baignoire, et
a donc joué le rôle du régulateur, sait que
l’on peut régler la température de son bain sans aucune
précipitation. Les systèmes du premier ordre sont
les plus faciles à régler.
Il existe d’autres
systèmes à régler du premier ordre et notamment
beaucoup de systèmes de pression et débit de gaz.
Le système à régler de pression de la fig.3
était un système d’ordre zéro, car le liquide,
du fait de son incompressibilité, n’entraînait aucun
retard important pour la grandeur réglée. Si on fait
passer un gaz dans le même système, on se trouve alors
en présence d’un système du premier ordre. En effet,
les gaz sont compressibles et constituent donc un élément
de retard pour la grandeur réglée.
Un certain temps de
réponse est également perceptible dans les systèmes
à régler de liquides, lorsque ceux-ci présentent
des dimensions importantes: on peut alors se trouver en présence
d’ un système à régler du premier ordre.
La fig.10 représente
deux réservoirs branchés l’un derrière l’autre
(en série). Dans cette installation, la grandeur réglée
est constituée par la température dans le deuxième
réservoir, indiquée par le thermomètre. On
est en présence ici de deux accumulateurs pour la grandeur
réglée: nous avons donc un système du deuxième
ordre.
Un réglage de
la vanne se fait sentir plus lentement sur la grandeur réglée,
comme pour le système du premier ordre. La fig.11 représente
la fonction de transfert. La grandeur réglée monte
tout d’abord lentement, puis un peu plus vite, s’infléchit,
pour croître à nouveau lentement et régulièrement,
jusqu’à atteindre le nouvel état d’équilibre.
Si l’on trace une tangente
au point d’inflexion, on obtient les éléments caractéristiques
de la fonction. On détermine ainsi un temps de réponse
Tu et un temps de compensation Tg. Il ne s’agit pas ici d’un véritable
temps mort puisque le tracé de la courbe n’est plus horizontal
(voir fig.7). Il est également aisé de comprendre
que, si la canalisation reliant les deux réservoirs (fig.10)
est relativement plus longue, l’effet de retard créé
par le deuxième réservoir est augmenté d’autant:
on est alors en présence d’un véritable temps mort
qui se termine lorsque l’eau, dont la température est modifiée,
parvient dans le deuxième réservoir. La fonction de
transfert conserve sa forme, mais se trouve décalée
parallèlement vers la droite, ainsi que le représente
la fig.11. On pourra, dans nos prochains développements,
considérer de la même façon le temps de réponse
ou la somme de ce dernier avec le temps de retard lorsqu’il y en
a un. Le temps de compensation Tg joue pratiquement le même
rôle que la constante de temps des systèmes du premier
ordre. On le désignera de manière différente
pour des raisons purement mathématiques.
Si l’on compare les
fonctions de transfert des systèmes du premier et du deuxième
ordre, on s’aperçoit que le temps de compensation du système
du deuxième ordre est plus grand que la constante de temps
du système du premier ordre. Un régulateur aurait
plus de temps pour intervenir dans un système du deuxième
ordre que dans un système du premier ordre. Il faut toutefois
noter qu’un temps de réponse intervient en sens contraire.
Il est évident que l’accroissement de l’effet de retard est
en partie favorable et en partie défavorable. Pour pouvoir
dégager une loi, on peut encore ajouter un troisième
accumulateur, en raccordant au système un troisième
réservoir, identique à ceux de la fig.10, et en mesurant,
dans ce dernier, la grandeur réglée à l’aide
d’un thermomètre. On peut facilement imaginer que le temps
de réponse et le temps de compensation sont alors encore
plus grands que le système du deuxième ordre. La fig.12
représente la fonction de transfert de ce système
du troisième ordre, ainsi que celles des ordres zéro
à deux et quatre à six que l’on pourrait obtenir en
ajoutant d’autres accumulateurs identiques. Il est aisé de
voir que les temps de réponse et les temps de compensation
augmentent en même temps que le numéro d’ordre du système,
les courbes ayant un tracé de plus en plus plat.
g ) Systèmes faciles et difficiles
à régler
Notre attention a déjà
été attirée dans le paragraphe précédent
sur le fait que, pour un régulateur dont le but est d’annuler
l’écart de la grandeur réglée, la tache est
d’autant plus facile que le temps de compensation ou la constante
de temps sont plus longs alors que, par contre, elle est d’autant
plus difficile que le temps mort ou le temps de réponse sont
plus élevés. Le degré de facilité de
réglage d’un système est donné par le quotient
Tg/Tu, qui naturellement est d’autant plus élevé que
Tg est plus important et Tu plus petit. Pour le système du
premier ordre, on doit, par conséquent, poser Ts = Tg. Le
rapport Tg/Tu est toutefois indéterminé pour les systèmes
d’ordre zéro, car Tg = Tu = 0, c’est à dire Tg/Tu
= 0/0.
Si
Tg était différent de zéro, nous aurions Tg/Tu
® ¥ (tend vers l’infini). Toutefois, si Tg>0, on pourrait
alors objecter que nous ne sommes plus en présence d’un système
d’ordre zéro et cette objection serait fondée. L’effet
de retard ne se trouve cependant pas obligatoirement dans le système
à régler lui-même. Tout régulateur qui
n’a pas un fonctionnement instantané présente généralement
un temps de réponse. Il en résulte que, si l’on utilise,
dans un système d’ordre zéro, un régulateur
qui n’a pas une inertie rigoureusement nulle, on obtient Tg>0,
c’est à dire que le rapport Tg/Tu est théoriquement
infini. On peut donc dire que l’ensemble, système et régulateur,
est du premier ordre car, du fait de l’inertie du régulateur,
le système d’ordre zéro a été transformé
en système du premier ordre. Il va de soi que, pour les systèmes
du premier ordre, on a également Tg/Tu = ¥ , car là
aussi en général, Tu = 0 et Tg > 0. Ces systèmes
sont donc les plus faciles à régler. En ce qui concerne
les systèmes du deuxième ordre et plus, il est possible
de déterminer les coefficients précis, car Tu = 0
et Tg > 0. Ces systèmes sont donc les plus faciles à
régler. En ce qui concerne les systèmes du deuxième
ordre et plus, il est possible de déterminer les coefficients
précis, car Tg et Tu sont supérieurs à zéro,
sans être infinis. Ces deux valeurs augmentent, il est vrai,
en même temps que les ordres, mais Tg/Tu diminue. La fig.13
représente l’évolution de Tg/Tu en fonction de l’ordre
(n).
Plus les inerties sont
importantes, plus le système est difficile à régler.
Lorsque l’on atteint six accumulateurs, la possibilité de
réglage est déjà si mauvaise que l’adjonction
d’un autre accumulateur n’est pratiquement pas sensible: la course
en forme d’hyperbole de la fig.13 devenant toujours plus plate.
Le rapport Tg/Tu pour un système du huitième ou du
dixième ordre est à peine plus petit que pour le sixième
ordre. Nous avons jusqu’à présent beaucoup parlé
d’accumulateurs sans toutefois préciser l’importance de ceux-ci.
Nous avons tacitement supposé qu’ils étaient égaux.
Naturellement, il n’en est pas de même dans la pratique. Si
l’on n’est pas en présence d’un système à proprement
parler du premier ordre, c’est à dire constitué d’un
seul accumulateur, il faut essayer de réduire le plus possible,
et même éventuellement supprimer les autres accumulateurs,
afin d’obtenir un système d’ordre inférieur. C’est
ainsi que l’inertie d’un capteur de température, qui peut
aussi être le fait d’un fourreau surdimensionné, la
lenteur d’un servomoteur, la longueur des canalisations de transmission,
l’inertie des différents instruments utilisés dans
la boucle de réglage, peuvent rendre un système difficilement
réglable.
Tous ces effets de
retard concernent la grandeur réglée. Si un temps
véritablement mort entre en jeu, comme par exemple dans le
système d’ordre zéro de la fig.7, on parle alors de
temps mort et le réglage devient très délicat.
S’il n’est pas possible, par des mesures appropriées, de
réaliser un effet de retard pour la grandeur réglée,
le régulateur doit au moins fonctionner avec inertie, afin
de créer suffisamment d’effet de retard. Naturellement, un
tel régulateur n’élimine que lentement les perturbations,
si bien que l’on ne peut plus à proprement parler d’une bonne
régulation.
De façon très
générale, il faut remarquer que le meilleur des régulateurs
ne peut rendre parfait un mauvais système à régler.
Il en résulte, et ceci est important, que l’on doit toujours
étudier et réaliser une installation en fonction des
possibilités de réglage qu’elle peut offrir.
Le meilleur système
à régler est toujours le système du premier
ordre sans temps mort. On doit toujours essayer de le réaliser,
c’est à dire que tout accumulateur doit être évité
dans la mesure du possible, quel que soit un retard dû au
système à régler ou un temps de réponse
dû au régulateur.
Les possibilités
de réglage d’une installation sont, en général,
plus mauvaises lorsqu’il s’agit d’une inertie due à un temps
mort et non pas à un simple temps de réponse. Les
systèmes à régler doivent non seulement être
faciles à régler, mais doivent également répondre
à d’autres conditions. La première de ces conditions
est que les systèmes ne sont pas conçus uniquement
pour le réglage, mais dans un but bien déterminé.
Si la régulation nuit ou empêche l’installation de
remplir sa véritable fonction, le meilleur des réglages
ne sert à rien. Ceci est mis en lumière par l’exemple
suivant: soit à régler la température d’un
acide dans une installation. Afin d’éviter toute inertie,
et pour obtenir une bonne régulation, la sonde de prise de
température est réalisée en cuivre. La solution
du point de vue technique de régulation est irréprochable,
mais alors on ne peut utiliser, dans cette installation, l’acide
qui attaque chimiquement la sonde. Celle-ci doit donc être
réalisée dans un matériau différent
ou bien être protégée par un fourreau: ceci
provoquera, en tout état de cause, une inertie, et par conséquent,
le système ne sera plus aussi facilement réglable.
h ) Choix du régulateur
Après avoir
épuisé toutes les possibilités techniques pour
améliorer les aptitudes d’un système à régler,
il y a lieu de choisir le dispositif de régulation. Dans
le cadre de ce cours, qui a pour but de traiter principalement des
systèmes à régler et non point de l’ensemble
de la boucle de réglage, ou encore moins des instruments
très diversifiés de régulation, on s’en tiendra
à des remarques très générales sur ce
problème. Mentionnons tout d’abord rapidement quel est le
but du régulateur; il doit annuler le plus vite et le plus
complètement possible l’écart de la grandeur réglée
par rapport à la valeur de consigne. En réalisant
cette opération, il faut, en tout état de cause, éviter
que le système, c’est à dire la boucle de réglage,
ne se mette à osciller de façon constante (pompage).
Les ondes qui prennent naissance au moment de l’entrée en
action du régulateur doivent également être
annulées dans la mesure du possible.
Une réaction
la plus rapide qui soit du régulateur ne sert toutefois pas
à grand-chose si l’organe de réglage, c’est à
dire la vanne commandée par le régulateur ou le clapet,
ou tout organe similaire, ne réagit que lentement.
Pour les systèmes
à régler de pression ou de débit, les régulateurs
P sont presque toujours utilisables lorsque l’écart proportionnel
peut être pratiquement négligé. En effet, il
s’agit alors généralement de système d’ordre
zéro ou du premier ordre (fig.6 et 9), selon que le fluide
est incompressible (liquide) ou compressible (gaz ou vapeur). Si
le système présente une tendance au pompage, ce qui
arrive surtout en cas de réglage de débit, ceci peut
être le signe que l’on est en présence de temps morts.
Si l’on désire, dans ce cas aussi, utiliser un régulateur
P, il est alors nécessaire de diminuer la vitesse de réglage:
par exemple, en diaphragmant la canalisation de commande d’un servomoteur
pneumatique (vanne).
Lorsque l’on désire
des performances élevées du point de vue précision,
il est préférable d’utiliser un régulateur
PI. Les régulateurs, uniquement I, ne sont pratiquement plus
fabriqués aujourd’hui. Ils sont particulièrement adaptés
aux systèmes à régler de pression et de débit
du premier ordre, mais sont trop instables pour tous les autres
systèmes. Si on choisit une bande P très grande sur
un régulateur PI, son action correspond alors à celle
d’un régulateur I. Les systèmes à régler
de débit réagissent généralement beaucoup
plus vite que les systèmes de pression. Il est donc recommandé
de veiller, dans ce cas, à une transmission rapide des signaux.
C’est pour cette raison que les régulations de débit
sont souvent réalisées à l’aide de régulateurs
locaux.
Les systèmes
à régler de température sont souvent du premier
ordre, mais très fréquemment aussi d’un ordre supérieur,
si bien que des fonctions de transfert avec temps de retard entrent
en jeu (fig.11). Quelquefois intervient, en outre, un temps mort
Tt, si bien que la somme Tt + Tu devient très importante.
Même pour des systèmes d’ordre élevé,
Tu est, du point de vue régulation, pratiquement aussi problématique
que Tt. Pour beaucoup de systèmes de température d’un
ordre élevé, les perturbations n’agissent que très
lentement et un régulateur à deux points accouplé
à un organe de réglage à faible vitesse s’avère
suffisant, tout en présentant une fréquence d’enclenchement
réduite. Les chauffages à eau chaude sont généralement
réglés de cette manière. Le régulateur
P avec une bande P suffisamment élevée convient pour
un système de température, lorsque l’écart
résultant de l’action proportionnelle ne dépasse pas
les limites admissibles; ceci est en général le cas
lorsque l’on règle seulement une partie de la plage de perturbation.
Un meilleur réglage est atteint avec un régulateur
PI s’il est utilisé au mieux de ses possibilités.
Le coût d’un régulateur PI est toutefois sensiblement
plus élevé. Alors que l’on fabrique des régulateurs
P avec ou sans fluide auxiliaire, les régulateurs PI sont
obligatoirement assistés (énergie pneumatique, électrique
ou hydraulique).
Si l’on se trouve uniquement
en présence d’un temps mort, comme dans le cas de la douche
(fonction de transfert, fig.7), on est confronté avec les
mêmes difficultés, de même, par exemple, que
dans les problèmes de mélange (fig.14): une brusque
variation de la vanne ne modifie la grandeur réglée,
au point de mesure, qu’après un certain laps de temps. Peu
importe d’ailleurs que les fluides passant en 1 et 2 diffèrent
par leur température, leur concentration ou leur Ph, le problème
est toujours identique. De tels systèmes sont difficiles
à régler, car on ne peut que réduire le temps
mort, sans pour autant l’annuler totalement: on rapprochera, pour
cela, au maximum le point de mesure de l’organe de réglage.
Il existe alors le
danger que les deux courants ne soient pas suffisamment mélangés
à l’endroit du point de mesure. Ces systèmes, particulièrement
délicats du point de vue régulation, peuvent souvent
être réglés avec des régulateurs P ou
PI; il arrive aussi que des dispositions spéciales doivent
être prises. Il n’en demeure pas moins que la qualité
du réglage est très sensiblement moins bonne que celle
des systèmes d’ordre premier ou supérieur et qui ne
présentent pas de temps mort notable.
Dans le troisième
paragraphe, notre attention a été attiré par
le fait que l’on pouvait prétendre maîtriser un système
à régler intégral (système non compensé)
avec un régulateur uniquement I. Pour de tels systèmes,
des régulateurs P ou PI, ou encore à deux points sont
nécessaires.
i ) L’action dérivée
" L’utilisation
d’un régulateur à action dérivée permet
de transformer une mauvaise régulation en une bonne. "
Ceci est un point de vue assez couramment répandu. Mais cette
affirmation n’est, en fait, que très partiellement vraie.
Les régulateurs avec action D, tels que PID ou PD, pour ne
citer que les formes les plus courantes, réagissent pour
un faible écart de réglage plus fortement sur la vanne
qu’il ne serait en fait nécessaire. Pendant que le temps
de réponse Tu (fig.12) s’écoule, une modification
de réglage relativement importante s’opère déjà,
si bien que l’écart de réglage est, au moins théoriquement,
plus vite compensé que sans action D du régulateur
ou plus généralement une action D dans la boucle de
réglage, le rang du système à régler
est abaissé d’une unité, c’est à dire qu’il
est plus facile à maîtriser.
Si toutefois le fait
de remplacer un régulateur PI par un régulateur PID,
sensiblement plus onéreux, permet de transformer un système
du sixième ordre en un système du cinquième
ordre, l’opération n’est pas rentable. Ceci est également
valable, et presque sans restriction, pour les systèmes du
quatrième et du cinquième ordre. Les possibilités
de réglage sont toutefois sensiblement meilleures pour un
système du troisième ordre et l’influence de l’action
D est déterminante pour un système du deuxième
ordre, car on obtient alors, pour ce dernier, un système
du premier ordre. Nous avons déjà vu, que les systèmes
du premier ordre étaient les plus faciles à régler.
Pour des systèmes du premier ordre, il est également
possible, par adjonction d’une action D, d’obtenir une amélioration
du réglage lorsque des difficultés se présentent:
on arrive ainsi à compenser facilement l’action d’un effet
d’inertie plus ou moins important. Pour les systèmes d’ordre
zéro, l’action D est nuisible, car aucun temps de réponse
n’est à compenser; au contraire, le régulateur doit
en élaborer un.
L’action D n’est pas
non plus tout à fait déterminante pour les systèmes
ne présentant qu’une inertie par temps mort, car le régulateur
ne peut pas être influencé par la variation de grandeur
réglée résultant de la perturbation avant que
celle-ci ne soit sensible au point de mesure. Il n’est plus alors
nécessaire de donner à la vanne une impulsion supplémentaire
qui correspondrait à un écart de réglage qui
ne varie plus. On donnerait naissance à un phénomène
de pompage.
Pour les systèmes
d’un ordre élevé sans véritable temps mort
(fig.12), la fonction de transfert présente un tracé
si plat durant le temps de réponse Tu qu’elle se comporte
pratiquement comme s’il y avait un temps mort Tt. C’est l’une des
raisons pour lesquelles l’action D n’apporte aucun gain notable
aux systèmes d’ordre élevé.
j ) Adaptation du régulateur
au système à régler
Le choix du régulateur
étant fait, on est en présence de l’installation à
régler. Il faut maintenant donner une méthode grâce
à laquelle on peut obtenir le réglage le plus approprié
des régulateurs P, PI, ou PID, c’est à dire adapter
le régulateur au système à régler.
Cette méthode
permet d’approcher rapidement le réglage optimum qui a pour
résultat d’éliminer avec le régulateur, aussi
parfaitement et aussi vite que possible, les petites perturbations,
sans provoquer pour autant le pompage redouté.
Pour cela, il faut
tout d’abord transformer le régulateur, du point de vue de
son fonctionnement, en un régulateur P, à moins naturellement
qu’il ne s’agisse déjà d’un régulateur P. Ceci
peut, par exemple, être réalisé en fermant la
restriction Tn sur le régulateur pneumatique PI, comme décrit
précédemment. Pour les régulateurs pneumatiques
PID, la restriction Tn doit être fermée et l’action
dérivée bipassée en ouvrant la restriction
Tv. On prérègle, en outre, une bande P élevée.
On provoque alors une
perturbation subite dans la boucle de réglage, ou , ce qui
est dans la pratique, plus simple à réaliser et conduit
au même effet, on modifie tout à coup la consigne à
l’aide du détendeur. La grandeur réglée prend
alors une nouvelle valeur uniforme (fig.15a) ou est soumise à
un pompage qui s’amortit (fig.15b). On choisit alors une bande P
plus faible et l’on renouvelle l’essai jusqu’à obtenir un
pompage entretenu (fig.15c).
Si le pompage s’accroît,
il faut augmenter la bande P (fig.15d). Lorsque l’on atteint un
pompage selon la fig.15c, la bande P correspondante se nomme bande
P critique Xpk, et la durée nécessaire pour faire
une oscillation complète s’appelle temps critique Tk.
En possession de valeurs
Xpk et Tk, on peut régler le régulateur de la façon
suivante:
Ce réglage pourra
évidemment être affiné. Toutefois, cette méthode
n’est pas utilisable lorsqu’il est impossible de faire pomper la
boucle de réglage, ce qui peut parfaitement arriver.
Cette méthode
purement empirique est fréquemment suffisante, mais elle
peut ne pas réussir, et notamment lorsque, à coté
de petites perturbations constantes, une importante perturbation
prend naissance. Il est alors possible d’observer un fort pompage
de la grandeur réglée, un état stable n’intervenant
à nouveau qu’après un laps de temps assez important.
Ceci est une constatation désagréable que l’on fait
principalement lors des mises en route.
Il n’est naturellement
pas possible de prévoir absolument les valeurs de réglage
d’un régulateur pour un système donné, même
lorsque ces valeurs sont connues pour un système semblable.
En effet, des différences imperceptibles entre deux systèmes
par ailleurs identiques obligent à prévoir des réglages
différents.
Lorsque l’on évalue
l’ordre d’un système à régler, on est souvent
réduit à des estimations, si bien que, dans la pratique,
on ne peut donner que des points de repère pour le réglage
des régulateurs.
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